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Sixties Années pop
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12 janvier 2010

Politique intérieure

Le métro Charonne

metro_charonne

Le contexte historique est celui de la guerre d’Algérie. Les politiciens de l’époque s’accordent en coulisse sur la nécessité d’accorder à l’Algérie son indépendance. Seule l’OAS refuse cette possibilité.

A l’appel de la gauche, une manifestation sera organisée le 8 février 1962, pour dénoncer les agissements de l’OAS ainsi que la guerre d’Algérie. Le préfet, qui n’est autre que Maurice Papon, donne l’ordre de réprimer cette manifestation, à l’instar de la répression du 17 octobre 1961. Les manifestants essayant de se réfugier dans la bouche de métro qui avait été fermée, huit personnes décèdent étouffées ainsi qu’une neuvième à l’hôpital, des suites de ses blessures.

8 ans de guerre s’achevent avec les accords d’Evian

accords_d__vian

Les accords d’ Évian sont le résultat de négociations entre les représentants de la France et du Gouvernement provisoire de la République algérienne formé par le Front de libération nationale (FLN) durant la guerre d’Algérie. Ces accords sont signés le 18 mars 1962 à Évian et se traduisent immédiatement par un cessez-le-feu applicable sur tout le territoire algérien dès le lendemain.

Ces accords mettent fin à huit années d’une guerre qui n’en portait pas encore le nom et pour laquelle la France a déployé environ 400 000 hommes et durant laquelle de 250 000 à 400 000 Algériens sont tués (plus d’un million selon le FLN). Pour la France, on décompte 28 500 morts du côté des militaires, 30 000 à 90 000 harkis, 4 000 à 6 000 chez les civils européens et environ 65 000 blessés.

Un référendum d’autodétermination du 1er juillet prévu par les accords d’Évian du 18 mars 1962, sur la naissance de la République algérienne le 25 septembre, sur le départ du million de Français d’ Algérie et sur le sort tragique des harkis.



Attentat du Petit Clamart

Le 22 août 1962, à 20h30, la DS présidentielle file vers Villacoublay. Lorsqu’elle aborde le rond-point du Petit-Clamart, elle essuie plusieurs tirs d’armes automatiques.

Le gendre du Général de Gaulle crie à son beau-père de se coucher en même temps qu’il ordonne au chauffeur d’accélérer. On relèvera 14 impacts de balles sur la DS et on retrouvera 150 douilles sur les lieux de l’attentat.

Les occupants de la voiture n’auraient pas dû en réchapper. Cette fois-ci, de Gaulle a eu beaucoup de chance. « Personne n’a rien eu ? » demande-t-il en arrivant à Villacoublay où l’attend l’hélicoptère qui doit l’emmener à Colombey. « Cette fois c’était tangent… Ces gens-là tirent comme des cochons. »

Le soir même une gigantesque chasse à l’homme est lancée.

Deux semaines plus tard, une quinzaine de personnes est arrêtée. Certaines d’ente-elles sont déjà occupées à préparer un nouvel attentat, à la roquette cette fois ci.

Le lieutenant-colonel Bastien Thiry, responsable du complot et l’un des plus acharnés à supprimer le Général de Gaulle, est arrêté le 17 septembre. Il est jugé et condamné à mort par la Haute Cour, refusant qu’on lui accorde des circonstances atténuantes. Il est fusillé le 11 mars 1963.

attentat_petit_clamard

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  • Travail transdisciplinaire Français-Histoire/Géographie. "Le roman et les personnages : vision de l'homme et du monde- Les choses de G.Perec". Projet Comenius "Le mur de Berlin dans les années 60".
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