L'exode rural et l'urbanisation
La France, restée longtemps
rurale, voit ses campagnes se dépeupler. Le départ des jeunes et le
vieillissement de la population sont à l’origine de la disparition progressive
des commerces et des services publics (école). C’est la mort du village. A
l’inverse, dans les villes, l’après-guerre est marqué par une forte pénurie de
logements car les priorités de la reconstruction sont industrielles. Des
bidonvilles perdurent à la périphérie des grandes villes jusqu’aux années 1960.
Le terrible hiver 1954 et le célèbre appel de l’abbé Pierre révèlent la gravité
du problème.
Des ZUP ( Zone
d’urbanisation prioritaire) sont délimitées à la périphérie des grandes villes,
avec, dans l’urgence, la construction de nombreux HLM, donnant naissance à ce
qu’on appellera plus tard des « cités dortoirs ». Les classes
moyennes privilégient, quand à elles, l’habitat pavillonnaire péri urbain.
Le film de Jacques Tati « Mon oncle » présente un de ces pavillons. Pour voir la Bande-annonce, cliquez ici :
http://www.youtube.com/watch?v=cYUaqnoyXyI